Salut les Vainqueurs ! Pourquoi l’école te prépare à échouer ? L’école est censée éduquer nos chères petites têtes blondes, nous préparer à affronter la jungle du monde des adultes mais la vérité c’est que c’est plutôt l’endroit qui nous conditionne à échouer.
L’école ne nous prépare pas à affronter les épreuves de la vie ou à saisir les opportunités qui se présentent. La mentalité que l’on nous apprend est juste mauvaise et on va voir pourquoi en 5 points grâce aux idées du livre « Libérez votre cerveau ! » d’Idriss Aberkane.
Numéro 1 : L’obéissance
Obéir est la première chose que l’on nous apprend à l’école. Tu dois lever la main pour prendre la parole, demander pour aller aux toilettes et on te répète à longueur de journée de ne pas faire ceci ou cela.
Les professeurs doivent faire face à 30 élèves et il est donc primordial pour eux d’apprendre rapidement aux élèves à faire des compromis, à s’excuser et ne pas dire non. Il est aussi plus facile d’essayer de mettre tout le monde au niveau moyen car dans chaque classe, il y a des élèves qui ont des facilités et d’autres des difficultés.
Le problème, c’est que le niveau tend toujours vers le bas quand on essaie de le mettre au milieu. L’apprentissage devient donc un processus lent pour tout le monde.
Quand je repense à ma scolarité, je vois beaucoup d’ennui et de refus.
Et c’est peut-être aussi le rôle de l’école : nous habituer à notre future vie d’employé qui est faite de beaucoup d’ennui et de refus donc autant en être habitué dès le plus jeune âge.
En fait, l’école vient de la révolution industrielle et à cette époque elle visait plus la productivité que l’épanouissement personnel. Elle devait préparer les élèves à travailler dans des usines, ce qui explique pourquoi l’école est déjà le boulot à plein temps des élèves et cela 8h par jour, 5 jour par semaine, 10 mois par an.
Mais le monde à progressé, et aujourd’hui on n’a plus besoin de créer des robots qui sortent de l’école mais des gens qui ont une pensée créative, innovante, critique et indépendante. Alors est-ce qu’on prépare les élèves au futur ou au passé ?
Numéro 2 : La motivation par la peur
Si je me suis toujours levé pour aller à l’école ou en cours, c’est parce que j’étais motivé par la peur.
La peur des représailles si je n’y allais pas. Et cette peur était aussi présente pour les examens. J’ai eu une prof de maths qui ne nous motivait que par la peur et la menace. Elle nous disait : « Si vous ne révisez pas assez, vous échouerez l’examen » Plus tard, quand on travaille pour son patron, la menace est plus ou moins la même, si tu ne travailles pas bien alors tu es licencié.
Et c’est ce qui nous mène vers la peur de l’insécurité, si on se fait virer, comment on va pouvoir payer le crédit de la maison et nourrir les enfants … En fait, on travaille à l’école parce qu’on a peur de ne pas avoir un bon boulot dans le futur et de ne pas gagner assez d’argent.
Je suis sûr que tu as déjà entendu l’histoire des parents qui expliquaient à leur enfant que s’il ne travaille pas à l’école alors il finirait comme la caissière du supermarché en la pointant du doigt.
Et pourtant, il y a du bon dans la peur. C’est ce qui nous empêche de faire des choses idiotes et trop dangereuses sans réfléchir. Mais si tu veux lancer un business ou créer une start-up, tu vas devoir être motivé par autre chose que la peur.
En parlant de peur, cela nous mène au point … …
Numéro 3 : La peur de l’échec
Dès l’enfance, on nous apprend à l’école d’avoir juste dès le premier essai. Et une mauvaise note équivaut à « Tu as échoué car tu es âne bâté ».
Le problème avec ça, c’est que les enfants développent la mentalité suivante : « je n’ai pas le droit à l’échec » alors que pourtant chaque entrepreneur te dira que la route de la réussite est parsemée d’échecs.
C’est grâce aux échecs que l’on évolue et c’est juste indispensable d’échouer pour réussir. Est-ce que tu penses que les bébés apprennent à marcher dès le premier coup ? Bien sûr que non ! Ils vont essayer et tomber encore et encore avant de réussir à tenir sur leurs jambes puis faire leurs premiers pas.
C’est en se cassant la gueule qu’on apprend à marcher. Et d’ailleurs, quand on dit d’un enfant qu’il est en échec scolaire. Dans ces mêmes mots : « échec scolaire », ça veut bien dire que c’est un échec de l’école, pas un échec des jeunes.
Numéro 4 : Les notes déterminent qui tu es
C’est facile, si tu as des bonnes notes et que tu as su recracher mot pour mot le cours alors tu es forcément intelligent et tu réussiras dans le futur.
Si tu as des mauvaises notes, tu es un idiot et tu finiras balayeur. Le problème, c’est que l’école ne calcule que la capacité à apprendre par cœur et pas l’intelligence émotionnelle, qui est pourtant primordiale pour créer des relations avec les autres et savoir profiter des opportunités que la vie nous tend.
Laisse-moi te parler de l’impuissance apprise. C’est un phénomène qui était à la base utilisée pour faire germer dans la tête d’un prisonnier l’idée qu’il ne pourrait pas s’échapper.
Et c’est le même phénomène qui arrive chez les éléphanteaux accrochés à un piquet avec une corde à la patte qu’ils ne peuvent pas briser. On leur apprend très jeune qu’ils ne peuvent pas se libérer du piquet pour qu’ils grandissent avec l’idée que c’est impossible de briser cette corde.
Ce qui fait qu’un éléphant adulte, en lui mettant la petite cordelette à la patte, n’essaie même pas de se lever, de tirer un grand coup sur la corde et de s’enfuir. C’est la même chose chez l’être humain, on peut convaincre un élève qu’il est mauvais et il n’essaiera même pas.
Et c’est ce qui arrive à plein d’élèves qui n’ont plus confiance en eux et tu pourras entendre la fameuse phrase « Ah non, je peux pas, je suis nul en maths ». Et le pire, c’est que quand tu es jeune et que l’on te répète à longueur de journée que tu es idiot parce tu n’as pas réussi à avoir une bonne note sur quelque chose de complètement inutile.
Alors avec le temps, tu finiras par les croire. D’abord, tu vas douter puis tu vas perdre espoir.
Numéro 5 : La méthode d’apprentissage est mauvaise
Dans la jungle, l’apprentissage par le jeu a été sélectionné naturellement comme étant la meilleure façon d’apprendre.
Les animaux jouent pour apprendre, le meilleur exemple étant les dauphins. Jouer, c’est la méthode naturelle d’apprentissage pour le cerveau. C’est pour ça que les pilotes d’avions utilisent des simulateurs et c’est aussi pour ça que les médecins se forment de plus en plus avec des jeux et des simulations.
Les jeux captent l’attention et l’histoire nous l’a déjà montré. Dans l’antiquité, les grecs ont inventé les jeux olympiques. Suivi par les romains avec les jeux du cirque. D’ailleurs le slogan du peuple était « du pain et des jeux » car le jeu est un besoin aussi impérieux que la faim.
L’école gagnerait à ajouter du jeu dans l’apprentissage. Elle gagnerait à se concentrer sur la collaboration entre élèves au lieu de la compétition. Au lieu de proposer le même bloc de cours à tout le monde, il faudrait aussi qu’elle amène les élèves à étudier dans des domaines dans lesquels ils ont du talent car on apprend davantage quand on s’intéresse à quelque chose et qu’on y prend du plaisir.
En parlant de plaisir, j’avais un prof d’histoire qui étais tellement passionné par son cours, qu’il montait sur la table, rentrait dans la peau des personnages historiques et nous faisait rire.
Je n’ai jamais autant pris de plaisir à aller à ses cours et toute la classe avait de très bonnes notes. Enfin, le besoin d’expérimenter est primordial pour les jeunes et malheureusement le système scolaire ne laisse que très peu de place pour cela.
Les élèves se retrouvent bloqués dans leur besoin d’apprendre par le jeu et d’expérimenter la vie. Quand un enfant joue et expérimente de nouvelles choses, la mère américaine lui dit « C’est bien mon fils » et cela même s’il échoue ; alors que la mère française lui dit « Je t’avais prévenu » … Merci d’avoir regardé cette vidéo jusqu’au bout.
Dis-moi ce que tu penses du système scolaire dans les commentaires, car oui on a tous un avis. J’espère que la vidéo t’aura plu. Si c’est le cas, alors laisse-moi un pouce bleu et surtout abonne toi !